Un égo dans un cercle
EGOCENTRIC. Chaque carré représente un bout d’histoire individuelle ou collective. Homme, femme, enfant, animaux, personnage illustre ou simple ouvrier : De regards en mémoire, chacun trouve son reflet dans cet ensemble.
Tous les personnages ou situations ont en commun d’être en présence d’un cercle.
Le cercle est à la fois début et fin, fini et infini, tout et rien.
Par sa forme ronde, il évoque les cycles ainsi que la course de la vie.
Un symbole présent dans toutes les civilisations que chacun associera à ce qui fait sens pour lui même.
Des cercles plus ou moins grands, plus ou moins visibles. Certains étouffants, d’autres plus inspirants.
Les personnages vivent avec ce cercle : ils s’agitent, parfois autour, parfois à l’intérieur, ils jouent avec ou en sont prisonniers. Chacun trouve une façon de s’en accommoder. Telle une zone de confort, certains la franchissent, l’oublient, tandis que d’autres s’y posent, s’y enferment.
Le fond est réalisé en premier, la base : des fonds unis (peinture) ou des fonds de papiers (collage)..
Ensuite, le cercle est imprimé (linogravure) ou peint sur la base, au hasard des matières et des formes.
Et puis, les personnages, une fois découpés*, ils vont chercher leur cercle : il y a ceux qui « matchent » tout de suite, comme une évidence, et d’autres pour lesquels, il est plus difficile de trouver « cercle » à son histoire.
Une fois mis en place, la magie opère, les cercles s’animent peu à peu. Les tableaux s’agitent alors tels des « atomes en mouvement dans le vide » : « Lisses ou rudes, crochus ou ronds » : Ils se touchent, rebondissent, s’entrechoquent, s’attirent, se rejettent, s’associent. Ils se racontent par leur proximité, par leur assemblage, sur un espace qui leur est propre dans un univers commun.
Tout ca ne dit pas pourquoi j’appelle ces tableaux EGO-CENTRIC :-))
En même temps ca tombe sous le sens, non ?
* Découpés dans des magazines, livres, affiches, ou photos…
An Ego in a Circle
EGOCENTRIC. Each square represents a piece of individual or collective history. Man, woman, child, animals, notable figures, or simple workers: through glances and memories, each one finds their reflection in this ensemble.
All the characters or situations share the presence of a circle.
The circle is both a beginning and an end, finite and infinite, everything and nothing.
Its round shape evokes cycles and the course of life.
A symbol present in all civilizations, which everyone will associate with whatever makes sense to them.
Circles of varying sizes, more or less visible. Some suffocating, others more inspiring.
The characters live with this circle: they move, sometimes around it, sometimes within it, they play with it or are trapped by it. Each finds a way to accommodate it. Like a comfort zone, some cross it, forget it, while others settle within it, imprisoning themselves.
The background is created first, the base: solid color backgrounds (paint) or paper backgrounds (collage).
Then, the circle is printed (linocut) or painted on the base, depending on the materials and shapes.
And then, the characters, once cut out*, search for their circle: there are those who « match » immediately, as if it were obvious, and others for whom it is more difficult to find the right « circle » for their story.
Once in place, the magic happens, and the circles gradually come to life. The paintings then become animated, like « atoms in motion in the void »: « Smooth or rough, hooked or round »: They touch, bounce, collide, attract, repel, and combine. They tell their story through their proximity, through their assembly, on a space that is their own in a shared universe.
All of this doesn’t explain why I call these paintings EGO-CENTRIC :-))
But at the same time, it’s self-explanatory, isn’t it?
#2 EGOCENTRIC. 36 tableaux aimantés. Chaque tableau peut se déplacer de façon autonome et ainsi reconstituer un nouvel ensemble. Des déplacements au gré de l’humeur, des couleurs, des envies. Au gré d’une volonté de représentation logique ou instinctive. Un déplacement dans l’espace, un (dé)positionnement dans le temps qui visent une interaction entre l’oeuvre et le regardant.
#1 EGOCENTRIC : 55 tableaux de 20×20, rassemblés pour composer une fresque : actuellement les dimensions sont de : 220 x 100 cms. A terme la fresque doit recouvrir un pan de mur entier (modulable en fonction de l’espace).